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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes

 

                                                                                                  A cause de moi

 

A cause de moi

Les oiseaux ne chantent plus

A cause de moi

Les merles ne sifflent plus

A cause de moi

Les tourterelles

Ne roucoulent plus

A cause de moi

Les insectes ne volent plus

A cause de moi

Les abeilles se meurent

A cause de moi

Il n’y a plus de fleurs

A cause de moi

La terre ne respire plus

Je suis l’assassin

Je suis le meurtrier

Je suis …

Le…pesticide.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 

 

Environ 43 poèmes. Quelques-uns ont été pris dans mon recueil FLORILEGE (nouvelles et poèmes) que certains ont lu. J’ai fait ceci afin qu’ils se retrouvent groupés dans un seul endroit.

un poème de ce recueil 

 

Chagrin

Une chatte tigrée

Rousse et blanche

Sa compagne

Sa confidente

A disparu

On la retrouve

Dans un fossé

Morte.

Elle la prend

Dans ses bras

Ne veut pas y croire

Elle pleure

Des jours entiers

Elle a six ans.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de nouvelles

 

 

 

 

un nouveau recueil de  43 nouvelles et textes divers

 

Quelques extraits :

On ne l’aimait pas

Extrait

… Elle était déjà au téléphone avec ma sœur. Cela dura presqu’une heure et quand je revins, les yeux gonflés d’avoir trop pleuré, ma mère riait.

— Tu vois ta sœur est d’accord avec moi et pire, ce type tu sais quoi ? Elle va le draguer rien que pour te prouver qu’il ne tient pas à toi !

Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. C’était un vendredi saint je m’en souviens car il pleuvait des cordes comme souvent. Ma sœur ne travaillait pas ayant pris une journée de congés pour partir avec des amis quatre jours à Deauville. Bien sûr je n’étais pas invitée….

 

La plante

Extrait

… Il nous avait recommandé une plante indépendante, ne demandant pas d’entretien quelques arrosages vraiment par temps très sec et la cerise sur le gâteau, fleurissant toute l’année. Ce qu’il nous avait caché c’est qu’en huit jours, elle avait pris un mètre de hauteur et ses feuilles très larges étaient deux fois plus grosses que lorsque nous l’avions achetée.

Vous verrez cette fleur fait des miracles, vous m’en direz des nouvelles… avait dit le brave homme…

Prends soin de toi

Extrait

… Elle avale son café, se douche, prend au hasard des vêtements propres. Peu lui importe lesquels, elle est tellement fébrile qu’elle n’a plus aucune notion de ce qu’elle va se mettre sur le dos. Seule compte la terreur de sortir de chez elle. Qui n’a pas eu un jour des angoisses ne peut comprendre…

 

Etc…. Je ne dévoile pas tout. A vous de lire si vous le souhaitez !

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes

 

Le long fleuve tranquille

 

Il est grand

Pas mal de sa personne 

De beaux yeux clairs

Il sait trouver les mots

Et enfin elle pose

Sa valise de tourments

Et de douleurs  cachées

Elle part pour un long

Voyage à deux

Sur le même chemin

Et de joie  simple

 En plaisir simple. 

Elle savoure enfin

Ce que veut dire 

Etre bien.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 

Le cerisier

 

Elle marchait dans le sentier

Et  regardait avec envie

Le jardin du voisin et son cerisier

Ah ! que  je serais  heureuse

Si je pouvais  gauler

Quelques fruits rouges

Et  les manger avec bonheur !

Tes vœux vont  être exaucés

Dit une voix venue de loin.

Quoi ?  Qui me parle ?

Moi, dit  le cerisier

En faisant rougir ses fruits

Et en se penchant.

Vas- y  cueille,  cueille !

Ces fruits sont à toi

Mais  attention !

N’en mange pas trop,

Car tu le regretteras demain

Quand tu seras malade

Comme un chien !

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

 

 

 

Pour le lundi 18 mai 2020 – Défi 237 – Et si vous m’écriviez un petit texte avec le maximum d’anagrammes de « CHAUVE-SOURIS »

Il se trouve que l’actualité est tellement morose que je décidai d’aller me promener dans le petit bois derrière le village. Mais avant je devais boire, une soif intense me brûlait le gosier. Je bus une demi-bouteille d’eau et ma soif assouvie, je cherchai quelle chaussure je pourrais bien mettre étant donné que je ne pouvais supporter que mon attelle au pied gauche. Oui un accident stupide en descendant d’un trottoir en ville. J’avais joué les héros mais ma mère m’avait bien dit : quand tu feras un faux mouvement plusieurs fois crois-moi, tu t’en soucieras !

Me voilà donc clopinant sur le petit sentier désert quand face à moi, surgi de nulle part, un petit bonhomme me barra le chemin, le fusil pointé vers moi.

— Arrêtez-vous là madame, n’avancez pas…

— Et que me veut ce chasseur des grands chemins ?  Osai-je dire à voix basse.

Je tremblais un peu de peur mais aussi de colère. Que me voulait cet imbécile taillé comme un souriceau ?

— Tu ne m’effraies pas, en revanche tu ne m’inspires pas confiance et je craindrais plutôt que tu ne me chouraves mon portable.

— Tais-toi et suis-moi.

Il en fallait beaucoup pour que je m’ahurisse mais là je restai sans voix.

Je le suivis néanmoins par curiosité. Nous passâmes le long des coursives de l’ancien château dont il ne restait que des ruines, et là soudain il se retourna, me regarda bien en face et osa me dire qu’il fallait que je souscrive à sa requête sinon gare !

— Gare à quoi ?

— Tu n’as pas compris que je suis un ami, je veux simplement que tu viennes à la maison. Ma mère est souffrante et j’ai besoin d’aide pour classer ses papiers, ses vêtements et ses archives à descendre du grenier.

Je me réveillai en sueur. J’étais assise sur le bas-côté de la route et ma cheville malade était toute tordue. J’avais dû me faire très mal au point de tomber dans les pommes.

J’appelai à l’aide mais ne reçus aucun écho.

Ah ! si seulement ce petit type tout ratatiné ressemblant à une chauve-souris n’avait pas été un rêve !

A ce moment de l’histoire, je ne me souviens plus de rien sinon que je me retrouvai dans un grenier en train de classer des papiers et qu’une vieille dame me répétait : par date, ma petite, par date… 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Je vous propose de lire les titres des livres que vous avez chez vous. Créer une histoire basée sur un, plusieurs titres ou des mots qui s’y trouvent.

Mes livres choisis

- Je peux me passer de l’aube (Isabelle Alonzo)

- Une gourmandise  (Muriel Barbery)

- L’élégance du hérisson (Muriel Barbery)

- Poète et paysan  (J-Louis Fournier)

- Interdit (Karine Tuil)

- Colline (Jean Giono)

- Ainsi soit-il (Benoite Groult)

Ma vie simple

Il était vingt et une heures. Je regardais la nuit tomber doucement sur mon jardin et les arbres devenir des ombres de plus en plus noires.

Personnellement, autant je peux me  passer de l’aube, autant pour rien au monde je ne raterais un coucher de soleil sur une colline. Hélas, je vis dans une région où les monts et les vallées sont rares alors je me contente de me promener à la tombée de la nuit dans mon jardin.

Avez-vous déjà observé et constaté l’élégance du hérisson quand il se croit seul et que soudain il est dérangé ? Il entre la tête vivement et on ne voit plus qu’une boule de poils piquants. Il ne bouge plus et attend que l’intrus s’éloigne pour sortir timidement son joli petit museau.

Je lui apporte régulièrement une gourmandise dont il raffole, cela m’est facile car il s’agit de croquettes pour chat. J’en prends une  petite poignée dans le sachet du mien et bien entendu la  petite bête ne les mangera que lorsque j’aurai quitté les lieux.

Eh oui ! J’aime la nature, j’aime les champs labourés, la terre grasse et aussi le chant des oiseaux, je suis en quelque sorte  poète et paysan à la fois.

Dans ma vie simple remplie de petites joies je m’autorise tout : ne rien faire si cela  me chante, boire un petit coup  de ma gnole si j’en ai envie et ne pas me coucher de la nuit par exemple. Rien ne m’est interdit. La seule chose qui me gêne est de ne pas connaitre  l’heure de mon  grand départ. Mais j’ai bien vécu, j’ai aimé la vie alors je dirai le jour venu : Ainsi soit-il. !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

Défi 235 (croqueurs de mots)

Ecrire une  UCHRONIE

*Une « Uchronie » étant un récit imaginaire, qui a pour point de départ un Événement historique dont on modifie à sa convenance et selon son imagination, l’évolution et l’issue.

 

Et si cela avait été vrai ?

Je revenais de la manifestation contre la guerre d’Algérie et j’avais eu la chance d’échapper au massacre du métro Charonne. C’était le  huit février 1962. Et là devant mon immeuble un garçon m’attendait. Il s’appelait Maurice et habitait au troisième étage. Il me raconta que  lui  aussi était à la manif et qu’il avait entendu les manifestants applaudir la police. Ce n’était pas possible, j’y étais !  Lui dis-je.

— Moi aussi et je t’assure que c’était superbe ; toute cette foule qui scandait : vive le Roi, vive le Roi ! Ces cris de joie me donnaient des frissons.  Tu te rends compte, le Roi Louis XVI en personne assistant de son carrosse à l’ovation de son peuple !

—  Mais voyons…

— Comment cela ne t’a pas fait du bien de voir enfin tout ce monde rassemblé pour le fêter ?

— Mais…

— Quoi ? Tu vas te réveiller enfin Jacqueline ?  Ca fait une demi-heure que tu bafouilles n’importe quoi dans ton sommeil, tu rêvais à quoi ? 

—A rien ou plutôt si, au roi…

— D’accord rendors-toi et essaie de rêver que tu es dans  le silence d’un couvent ça m’aidera à me rendormir !

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Avec le coronavirus, nous sommes contraints à limiter nos déplacements.

J'en connais qui devaient découvrir Milan, d'autres New York et d'autres peut être Vesoul,

Alors je vous propose d'écrire une courte histoire (30 lignes maxi) sur une ville, une région, une montagne, tout simplement un endroit que vous connaissez ou que vous souhaiteriez connaître.

Seule contrainte, vous mentionnerez  le nom d'un poète ou d'une poétesse dans votre texte.

 

Rêverie nocturne

 

Il est minuit. Je vais me préparer pour la nuit et comme souvent je prends avec moi mon vieux poste de radio. Et là…  une voix monocorde  nous demande toute notre attention :

Par erreur nous avons déversé une quantité importante de pesticides par hélicoptère et  nous vous demandons de ne  pas sortir  vous  promener dans  les champs de la Somme et de  l’Aisne pendant deux trois jours. Nous vous tiendrons au courant.

 Je me laisse tomber  sur mon lit, anéantie, je voulais justement rendre  visite à ma mère qui habite toujours le petit village où elle nous a élevés mon frère et moi.

Je réfléchis rapidement il n’est que  minuit, je vais chercher dans  la penderie tout en haut le carton avec  les photos et je trouve ce film que je garde  précieusement. D’une part parce que c’est mon père qui l’avait  fait et d’autre part  parce que c’est mon village.  Je l’avais gardé pour  le faire connaitre  à ma fille, je n’en ai pas eu encore  l’occasion.

Je m’installe dans le salon et comme  elle m’a entendu bouger,  Charlotte descend en pyjama et vient se  pelotonner contre moi sur le canapé.

— Ma chérie si tu n’as pas sommeil on va regarder  le petit village dont je t’ai parlé. Celui où je faisais des bêtises  à ton âge. Elle sourit et se tait attentive.

Je lui raconte en même temps :

C’était un petit village de la Somme  perdu au milieu des champs de blé, d’avoine et d’orge. Une seule route le traversait et au bout il y avait deux chemins qui menaient vers  d’autres petits  hameaux. Et là au croisement  une énorme pierre, vestige d’une ancienne ferme nous servait de siège et de parloir.  Abrités  par un très grand platane, nous complotions, inventions des jeux mais souvent aussi j’y venais seule. La mare était proche et les canards, les grenouilles, les têtards, les  libellules s’en donnaient à cœur joie. Cela faisait un bruissement continu et je me laissais bercer. J’étais heureuse, j’avais dix ans, ton âge ma Charlotte.

Et puis je me suis tue. Charlotte s’était endormie et moi les yeux dans le vague je me souvenais de ce petit village perdu au milieu des champs de blé, d’orge et d’avoine. .. Ce sont ces champs qui aujourd’hui, subissent les outrages des hommes.  J’ai continué à faire défiler ces  images en me souvenant de tous les moments magiques  de ma tendre enfance.  Je m’égare dans mes rêves et je voudrais dire comme Lamartine : «Ô temps suspends ton vol… »

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Pour le défi 233 pour le lundi 16 mars croqueurs de mots

Il nous est arrivé sans doute à toutes et tous d’être plongés dans un doux rêve et de nous réveiller  en sursaut. Comme  nous aurions aimé  poursuivre ce rêve inachevé !

 Décrivez-nous  ce que vous ressentez et surtout parlez-nous de ce rêve, dans un petit texte court.

 

 

 

Mon rêve inachevé

 

Cette nuit-là j’avais eu du mal à m’endormir. Des petits soucis d’intendance sans importance m’avaient contrariée et je me tournais et retournais dans mon lit.

Le sommeil s’empara de moi sans que je me rende compte que je sombrais doucement dans un rêve. Le plus beau que je n’avais fait depuis des années.  Mais pour que vous compreniez l’importance de ce rêve il faut que je vous raconte :

J’avais douze ans, mes copines et copains étaient autour de moi et nous décidions d’aller nous balader à vélo dans les chemins de terre avoisinant le village. Il y avait Sandrine, Manon, Jean-Claude et Thomas et moi naturellement.

Nous formions un groupe indivisible et à tel point que si l’un attrapait la varicelle les quatre autres par solidarité suivaient. Mais le plus émouvant dans notre histoire était que j’étais très amoureuse de Thomas. Il avait deux ans de plus que nous et était super beau. Des yeux verts et des cheveux châtain, on craquait toutes pour lui, mais… un jour il me coinça contre un mur et m’embrassa sur les lèvres ! Mon Dieu si vous saviez, je voyais des étoiles, un vrai feu d’artifice j’étais comme une poupée de chiffon, je tombai littéralement dans ses bras et il me retint en me disant : Pas la peine d’en faire un fromage non plus, tu n’es pas la première fille que j’embrasse et tu ne seras pas la dernière !

S’il m’avait jeté un seau d’eau à la tête cela n’aurait pas été plus vexant. Alors je me mis à le haïr, à le fuir, à me moquer de lui jusqu’au jour où, devenu adulte il se mit à fréquenter Manon notre meilleure amie. Ils décidèrent même de se marier. Quel choc pour moi qui ne m’étais vraiment jamais remise de ce baiser et de ce rejet.

 Et puis le temps passait chacun d’entre nous menait sa vie, du moins essayait de la réussir. Nos petites querelles ne furent plus que des souvenirs. Jusqu’à cette nuit ! quel rêve merveilleux : Thomas était près de moi, agenouillé à mes pieds me demandant pardon de m’avoir fait souffrir toutes ces années, lui-même m’avouait qu’il n’avait aimé que moi. Il avait les larmes aux yeux et me suppliait de lui pardonner….

Et c’est à ce moment de mon rêve que ma chatte sauta comme une dingue sur mon lit me réveillant brutalement ! je l’aurais tuée !  Traumatisée, il me fallut un petit moment pour que je réalise que c’était un rêve. J’aurais voulu me rendormir et reprendre le fil, mais je n’ai pas réussi. Je me suis levée et toute la journée j’ai pensé à ce rêve absurde…. Quoique… cela m’avait donné une idée : et si j’essayais de reprendre contact avec lui ? qui sait ?

 

 

 

 

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