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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 137 (croqueurs de mots)

Thème retrouvailles

Raconter en prose en vers des retrouvailles qu’elles soient voulues ou même imaginaires avec :

Soit une personne (ancien ami, amour passé, proche, connaissances)*soit un objet, un lieu, une perception visuelle olfactive, auditive.


Retrouvailles

Nous sommes nés la même année

Et pendant longtemps,

Il ne fut guère qu’un ami lointain.

La vie nous avait séparés.

Et nous avions chacun une pensée

Pour l’autre…mais sans s’attarder.

Nous eûmes vingt ans.

Et une coïncidence sans doute

Nous mit face à face un jour d’été

Nous nous aimâmes,

Nous nous fîmes des serments

Toujours les mêmes

Des je t’aime pour toujours

Des je t’aimerai jusqu’à ma mort…

La vie nous a de nouveau séparés.

Les ans ont passé à une vitesse folle

Nos souvenirs enfuis

Ou du moins enfouis

Nous n’y pensions plus…

Ou si rarement !

Et puis un jour faisant mon marché

Le long du Cours de Vincennes

Je l’aperçus. Mon cœur cogna

Je devins toute pâle.

Mon regard ne le lâchait pas

Il se retourna et me vit.

Lu aussi me reconnaissait

Je l’ai vu dans ses yeux.

Mais il n’était pas seul

Et lâchement

Il a pressé le bras de sa compagne.

Et en fuyant m’a bousculée

Me fixant comme jamais !

Des mots simplement des mots

Je t’aime toujours.

Et il a de nouveau disparu.

J’ai quatre- vingt- huit ans

Et entendre cette déclaration

M’a émue plus que de raison

J’ai pleuré come une jeune fille

Qui vient de perdre

Encore une fois

Son premier amour.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi136 (croqueurs de mots) "vétements

C'est un vêtement que vous aimez, que vous continuez à porter malgré le temps qui passe ou que vous avez gardé bien que vous ne le portiez plus ou que vous avez perdu et qui vous manque cruellement. Racontez ou illustrez ce lien particulier avec ce vêtement

Que ferais-je sans toi ?

Tu es ce que j’ai de plus cher

Dans tous les sens du terme !

J’avais eu la folie de tomber amoureuse de toi

Et j’étais entrée dans le magasin

Rougissante comme une jeune mariée.

Madame, auriez-vous ma taille

Pour cette chose magnifique.

Sûrement, attendez je prends votre tour de taille

Puis votre tour de poitrine

Ah très important votre tour de hanche !

J’allais oublier.

Elle me tournait, me retournait, me tâtait

Pour enfin me dire :

Vos seins sont trop petits,

Il faut les mettre en valeur

Votre taille est trop épaisse,

Il va falloir jouer sur les coutures

Vos cuisses sont un peu minces

Mais vos fesses sont belles,

Il n’y a rien à changer.

Je devais avoir l’air tellement niais

Qu’elle me regarda d’un air étonné :

Mais madame vous pensez bien

Qu’une combinaison en lamé rose argenté

Se doit de vous aller comme un gant

Vous en êtes consciente je pense ?

Je revins le lendemain et l’enfilais

Elle me tombait idéalement !

Pas un faux pli, pas une couture apparente

De la belle ouvrage !

Oh merci madame, c’est ma cousine qui va être heureuse

Comment ça votre cousine ?

C’est un cadeau que je lui fais elle va être ravie !

J’entendis un grand bruit :

La vendeuse était tombée derrière son comptoir.

Je n’ai toujours pas compris

Alors superstitieuse je me suis dit

Qu’elle allait porter malheur à ma parente ;

Donc, depuis c’est moi qui la porte

Le matin au réveil je l’enfile,

Le soir je la garde pour dormir

Elle est élimée maintenant un peu partout

Son rose cuivré a pâli

Mais je ne m’en lasse pas.

Elle est ma seconde peau….

Ça fait vingt ans que je ne la quitte

Que vraiment pour la passer à la machine

Et ce jour-là je me sens nue….

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Publié le par Marie Chevalier

quelques mots pour tous ceux qui ont froid et faim ce soir

Toi qui es seul.

Toi qui es seul ce soir
Et qui a froid,
Pense que des milliers de gens
Bouffent, se goinfrent, chipotent :
Le foie gras est trop gras
Le saumon fumé n’est plus
Ce qu’il était, quelle horreur !
Ma chère votre bûche !
Un délice !
Surgelé picard ma belle !
Ah oui, quelle audace !
Vous ne faites donc plus
La fameuse cuisine
Que nous avons connue ?
Eh ! Non ! Et le pire
Est que vous vous régalez !
Pourquoi ferais-je un effort ?
L’important n’est-il pas
Que ce soit gratuit
Et surtout dans l’air du temps ?
A la mode ?
Que dis-je ? Nouveau ?
Bon appétit !
Amis !!!

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