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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Je vous propose d'écrire un texte à partir de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet "aussitôt que la vie".

"Je suis partie de bon matin. J'ai pris ma décision après avoir ouvert les volets et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l'aube ; laisser la place au jour. L'ait était pur et calme. Il allait faire très beau. Rien ne s'opposerait à la lumière."

 

Tout va bien

Je finissais de lire cette œuvre de Marie Gillet et me disais que finalement la vie était très belle. Il suffisait de la regarder avec sérénité et calme.

Seulement pour cela il ne faudrait aucune interférence d’autrui ni un événement contrariant. Ce qui ne fut pas le cas de Julie quand elle reçut un SMS d’Ameli qui l’informait que sa carte vitale était périmée. Inquiète d’autant plus qu’elle était en arrêt de maladie et devait renouveler son ordonnance, elle crut bon de régler les frais d’expédition de cette nouvelle carte que lui proposait gentiment le centre. Elle paya par carte bancaire mais heureusement, elle eut soudain un éclair de lucidité et téléphona tout de suite à sa banque. Il s’agissait d’une arnaque : pas de soucis on changeait sa carte et elle ne devait plus faire d’achat tant qu’elle n’aurait pas la nouvelle. Ouf ! voilà qui semblait rondement mené.

Quelques heures plus tard, elle recevait un appel de sa banque lui demandant ses coordonnées bancaires afin de régler ce problème de fraude.  Elle se fâcha, et raccrocha. En effet, il s’agissait là encore d’une manœuvre pour essayer de la bluffer afin de pouvoir aller sur son compte bancaire faire gentiment ses petites affaires.

Tout cela pour dire que parfois on se réveille en pleine forme, on a bien dormi, tout va bien. Le soleil est là et on se dit que la journée va être superbe.

Je veux bien que l’autrice de cette œuvre pense « que rien ne s’opposerait à la lumière » mais Julie doit se dire que parfois il fait sombre. Ce sont des petits riens de ce genre qui atténuent la luminosité que l’on aurait pu espérer.

Je dois aller déjeuner avec Julie et j’espère que nous allons oublier tous nos tracas pour ne penser qu’au bonheur de, justement, pouvoir rire encore…

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Ecrire une petite histoire en utilisant les mots suivants dans leur sens masculin et féminin : Carpe, Faune, Greffe, et aussi d’intégrer : Dauphin et DauphineLézard et LézardeLoup et Loupe (et plus si affinité)!

 

Agréables vacances

 

Nous étions en vacances depuis deux semaines et après s’être bien reposés dans notre appartement, nous décidions un soir d’aller le lendemain sur les bords de la Marne pour pécher. Jean-Marie n’avait pas sorti son matériel de la cave de l’immeuble depuis longtemps aussi, prudent il décida d’aller le vérifier immédiatement. Il remonta ravi, tout était en ordre.

La pêche avait été sa passion mais depuis quelques années nous préférions visiter des parcs fleuris et admirer la faune et la flore en nous baladant à travers les petits chemins bien entretenus. 

Naturellement une fois arrivés su place, il déballa sa ligne et me promit que nous dinerions d’une carpe péchée par ses soins.  Certes, je voulais bien y croire mais ce poisson se faisant rare, j’avais envisagé un rôti de porc froid au cas où nous reviendrions bredouilles.

Ce fût hélas le cas !

Jean-Marie était furieux.

— Et si on regardait un reportage à la télévision ?

— Tu as raison, je vais aller chercher des dvd. On pourra s’évader en regardant les dauphins et leurs dauphines s’amuser dans l’eau ! lui dis-je en riant.

Plus détendu il me fit remarquer que mon idée était bonne et que l’on pourrait aussi jouer « au lézard et à la lézarde » sur notre balcon, ils annoncent du très beau temps pour demain. Paris est désert, il fait très chaud ce serait chouette aussi non ?

Que c’était bon de retrouver notre bonne humeur. Fatigués de la journée Jean-Marie s’endormit sur le canapé et pendant que je quittais la pièce à pas de loup, je pensai que nous pourrions aussi aller au cinéma. Je me dis que nous avions encore quelques jours de vacances et j’allumai mon ordinateur pour connaître les films en salle en ce moment. J’avais oublié mes lunettes dans le salon et comme je ne voulais pas réveiller l’homme de ma vie, je pris la loupe de ma grand-mère pour mieux lire.

J’en trouvai un qui semblait pas mal avec un titre intéressant :  « réparer les vivants » il était question de greffe du cœur.

Je lui en parlerai demain. Avec cette chaleur, ce serait intéressant d’aller se mettre au frais dans une salle climatisée…

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Il s’agira pour le lundi 11 avril de faire un texte en insérant des mots qui portent au singulier une marque du pluriel s ou x , sur le thème de votre choix.

Ah ! Jeunesse !

Je venais d’avoir seize ans, l’âge de toutes les passions et je m’étais emmourachée d’un garçon d’un si joli roux que personne ne se permettait de se moquer de sa couleur de cheveux.

Jamais personne n’aurait osé le surnommer « le rouquin » c’est dire à quel point il était aimé… ou craint ? 

Et puis surtout ses yeux ! Ah ses yeux, les filles jalousaient cette couleur, ni verts, ni bleus, mais d’un gris cendré extraordinairement lumineux.

Donc, me voilà amoureuse d’un jeune garçon qui ne me regardait même pas !

Trop occupé à faire les yeux doux à Marlène, j’étais transparente ! Ce n’est pas que Marlène soit jolie mais elle a du charme. Le gris perle de ses cheveux y était pour beaucoup. Je n’avais jamais vu une couleur aussi terne et pourtant si lumineuse à la fois. Je sais je dis n’importe quoi mais c’est vrai elle avait de beaux yeux.

Enfin tout cela pour dire que mon amoureux ne voyait qu’elle.

J’avais beau essayer de mettre mes yeux en valeur, me maquiller, rien n’y faisait. Ça me rendait malade et lui n’en avait franchement rien à faire. En plus il travaillait super bien au collège, il avait même eu un premier prix d’histoire, c’est pas rien !

Ce jour-là je m’étais assise dans ma chaise-longue sous un cerisier et je m’apprêtais à me servir quelque chose de frais quand j’entendis un coup de sifflet. Il ne pouvait pas entrer dans la cour, la porte étant fermée à clés mais je le connaissais il pouvait très bien y avoir accès en montant sur l’abribus en bas juste devant chez nous. C’est ce qu’il fit.

Il arriva vers moi tout souriant, c’est comme si l’on m’avait donné un coup dans le plexus ! lui ici devant moi ?  Un doux rêve !

— Jody, tu peux me prêter ta bécane ?

Je redescendis sur terre immédiatement !

 Le goujat ! Même pas bonjour, rien.

Je répondis dignement : pas question, va demander celle de Marlène.

Je voyais bien qu’il était ennuyé.  C’était ma revanche.

— Si tu veux mon avis, tu es lourde là, bye pauvre idiote !

Et il partit sur ces mots me laissant dans une rage ! Mais que je pouvais être gourde, je gâchais toujours tout.

Du coup je me mis à pleurer. Ça m’a fait du bien. 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #jeudi en poésie

Pour ce 1er jeudi poésie : 24/02/2022

le Franc qui a précédé l’Euro, de ce que ça vous évoque comme monnaie,

symbole, souvenir. Soyez francs!

 

L’Arnaque

 

J’avais l’habitude pour des raisons personnelles

De prendre des taxis régulièrement à Paris.

J’avais l’habitude de laisser une certaine somme

Que j’appelais « pourboire »

On en donnait partout, au poissonnier, au boucher

Et serveurs dans les cafés et restaurants

Et naturellement aux chauffeurs de taxi

Je calculais pour laisser environ 10/15 pour cent

Les courses étant d’environ 25/30 FRANCS.

Un jour nous passâmes à l’Euro….

Je n’ose vous dire le mal que j’ai eu

En fouillant désespérément dans mon porte-monnaie

A calculer ce fichu pourboire.

Alors souvent j’y allais d’un euro voire deux

Comme je le faisais avec les francs.
Il faut dire également que les prix au compteur

Avaient eux aussi flambé, les chauffeurs

Profitant de l’occasion pour augmenter les prix

Alors  j’ai pris le  parti de ne régler qu’avec ma carte bleue

Et de ce jour personne n’a plus eu de pourboires

Je ne suis même pas gênée car tout le monde

A profité de ce passage inutile à l’euro

Les serveurs des bars le disaient sans vergogne

Leurs pourboires avaient été multipliés par six !

Comme ce n’était pas le cas de mes revenus

Je n’ai pas honte d’avoir abandonné cette habitude

Cette tradition, qui somme tout ne servait

Qu’à faire plaisir. Mais franchement

Notre société est-elle maintenant

Prévue pour faire plaisir ?

 

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 Vous dressez le portrait d’un Valentin célèbre en y incluant une anecdote inventée

 

Mon Valentin

 

Le Valentin que je connais est dans tous mes rêves. Il est beau, il est grand, il est brun et quand ses bras m’entourent, j’ai vingt ans.

Le Valentin que je connais n’aime que moi, certaines jalousent notre bonheur et nous envient. Elles voudraient tellement qu’il les remarque, mais non, il ne voit que moi.

Le Valentin que je connais a deux enfants qui lui ressemblent et qui m’adorent.

Le Valentin que je connais ne me frappe jamais, ne m’insulte pas, ne me crie jamais dessus, me respecte et m’aime.

Le Valentin que je connais n’est pas l’homme que tous les bien-pensants méprisent car : il n’est pas dans le moule, c’est un anarchiste, il ne respecte pas les institutions, etc

Le Valentin que je connais est un doux rêve, un beau fantasme quand je veux m’évader de mon quotidien.

Le Valentin que je connais, n’existe pas mais il est si présent dans mes pensées que je finis par croire qu’il est là quelque part et qu’un jour je le rencontrerai et serai sa Valentine au moins l’espace d’un soir…

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Te

Défi 259,

Tenues de soirée pour crépuscule,

 

Retrouvailles

 

Sylvette et Rodolphe sortirent du restaurant en riant aux éclats. Ils avaient passé un moment magique. Ils s’étaient retrouvés comme il y avait dix ans quand Rodolphe avait quitté la maison pour aller s’installer avec une jeune espagnole rencontrée lors d’un de ses séminaires à Biarritz.

Il avait joué la franchise. Quand il était rentré ce soir- là, il lui avait tout avoué et surtout en l’embrassant tendrement lui avait demandé l’autorisation de partir quelques mois en Espagne, il avait envie de changement…

Que pouvait-elle répondre sans avoir l’air d’être choquée sinon très en colère ? Elle joua le jeu de la femme compréhensive en lui demandant simplement de revenir s’il le souhaitait.

N’importe quand, l’heure, le jour, le moment, ma porte sera toujours ouverte pour toi.

Dix ans étaient passés, toutes les semaines, il lui envoyait un message et elle remarquait qu’ils étaient de plus en plus tristes. Elle sentait qu’elle allait le retrouver. Elle n’était pas pressée, car de son côté, mais sans lui en avoir dit un mot, elle avait vécu une histoire merveilleuse avec un homme qui la choyait, la dorlotait et surtout lui faisait oublier momentanément Rodolphe. Mais cet homme était marié et un jour il lui annonça qu’il retournait chez sa femme. Elle n’avait pas pu s’empêcher de faire le parallèle avec son mari. Décidément ces hommes sont quand même restés de grands enfants. Ils cassent un jouet et en reprennent un autre comme si tout cela était normal.

Elle-même se disait depuis toujours qu’il fallait vivre ses rêves et jusqu’à maintenant cela avait marché. Elle était heureuse et aimée, n’est- ce pas ce dont l’être humain a besoin ?

Quand elle le vit derrière sa porte vitrée, elle eut un pincement au cœur : qu’il était beau ! Il n’avait pas changé ! pas pris un gramme ni perdu un cheveu. 

Le lendemain, il était de nouveau à sa place, près d’elle et comme le week-end s’annonçait assez beau, ils décidèrent de fêter leurs retrouvailles dans une petite auberge sur la côte normande.

C’était de là qu’ils sortaient ce soir en riant. Tous les deux s’étaient habillés avec élégance : lui en smoking, elle en robe indienne longue et se tenant par la main ils avançaient vers la mer. Un magnifique coucher de soleil leur fit honneur.

C’était superbe et Rodolphe en profita pour embrasser sa femme en lui murmurant : tu m’as manqué.

Pas un mot de plus, pas un de moins, ils savaient tous les deux que ces retrouvailles dureraient.  Aussi longtemps que le soleil se lèverait et se coucherait dans un feu d’artifice comme ce soir-là.

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Cette lettre a été classée première dans le cadre de ce petit  jeu et  j'ai eu le plaisir de recevoir ce joli cadeau 

 

 

 

A l'occasion de Noël, mes amis de "croqueurs de mots" et moi avons "concocté" une lettre au père Noël. Une espèce de concours et  un classement de  lettres par ordre de préférence, et il se trouve, et j'en suis ravie que la mienne a été choisie en premier. 

il y avait des mots à intercaler: 

Atmosphère, Ordure, Chien, Millénium(s), Perte, Café, haricots, Pétrichor, divin, Crèche, Dinde, Souvenir, Surprise, Attrape rêve.

 

Cher père Noël,

 

Il y avait bien longtemps que je ne t’avais pas écrit une petite lettre pour garder le contact avec toi. J’ai l’impression que ça va faire des milléniums. Il est vrai que ni toi ni moi ne rajeunissons, n’est-ce pas ? Je suis certain que tu vas te souvenir de moi. Je vais t’expliquer.

Je devais avoir dix ans et j’avais placé au-dessus de mon lit, juste le 24 décembre, un attrape-rêve. Je voulais qu’il te renvoie ce que je rêvais d’avoir le lendemain. Je m’étais dit que c’était une chance de plus d’avoir le cadeau que je voulais. D’accord ce ne serait plus vraiment une surprise mais enfin je croyais fermement que dans la crèche que Maman avait faite, j’y trouverais entre les moutons, les bergers, un CHIEN.

Quelques jours auparavant, mes parents buvaient un café dans la cuisine et ils discutaient de ce qu’ils allaient faire pour le repas de Noël.  Forcément, ils évoquèrent la fameuse dinde, mais cette fois mon père n’en démordait pas : ce sera un gigot d’agneau et rien d’autre, tu veux bien me faire plaisir ? et Maman qui ne savait rien refuser avait dit oui en souriant.

— Tu les voudras avec des haricots, je suppose, pour ne pas faillir à la tradition de ta mère, ajouta-t-elle en riant cette fois.

L’atmosphère était à la fête, le temps n’était pas très beau mais ça sentait bon le pétrichor, et j’adorais ça. Ça changeait un peu de l’odeur de poubelle où l’on entassait les ordures en attendant leur ramassage.

J’étais assez content de ne pas manger de dinde, je n’aimais pas cela mais je devais faire un effort car chez nous on ne tolérait pas la perte de nourriture, nous n’étions pas très riches et tout avait de l’importance.

Enfin, cher père Noël, je t’ennuie avec mes histoires de gamin mais tu sais ce serait divin si tu pouvais m’amener un autre CHIEN. Je te jure de t’écrire tous les ans. Je te demande pardon de ne pas l’avoir fait depuis douze ans exactement, mais pour ce Noël, je compte sur toi car celui que tu m’avais apporté il y a douze ans est parti rejoindre le paradis des chiens, peut-être l’as-tu croisé ?

Merci Père Noël.

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Pour ce défi 258 , Laura nous propose de parler de l’Avent,

cette « période de préparation au Noël chrétien .

Peu importe que vous soyez croyant, pratiquant ou aucun des deux,

il s’agit ici de culture judéo-chrétienne qui est (un peu)la nôtre parmi d’autres.

Pas de Père NOEL, de bûche, ni de galette ici mais les mots:

divin, crèche, santons, couronne, violet, messe, minuit, cierge, ange.

 

Petits plaisirs

 

Je sais qu’il existe une période de l’année qui s’appelle l’Avent. Je n’en ai aucune notion, ayant été élevée dans une famille qui ne pratiquait absolument aucune tradition de quelque nature qu’elle soit mais particulièrement celles qui avaient une connotation avec la religion. J’ai dû aller deux fois à la messe par respect pour la famille de défunts proches et n’y ai rien trouvé de divin.

Tous les ans, la voisine, très pieuse venait nous chercher pour que nous allions, ma sœur et moi admirer la crèche que ses enfants avaient confectionnée. Elle en profitait pour médire sur mes parents qui n’avaient pas le droit de nous laisser grandir comme des mécréants.  En revanche, elle en profitait pour nous préparer une boisson chaude faite à base de miel et d’orange, un délice et un gout divin !

Sa crèche était banale, on en voyait partout dans les vitrines des grands magasins mais la différence était qu’elle confectionnait elle-même les santons. Ils étaient magnifiques, je dois l’admettre. Sur le côté elle y installait plusieurs cierges qui brulaient jusqu’à minuit, jusqu’au jour où le « divin » enfant allait naître.  C’est ainsi qu’elle le nommait.

Pendant cette période de l’Avent, elle venait souvent à la maison. Cela mettait mon père en colère car il l’accusait de vouloir nous convertir à ses bondieuseries. N’empèche que ma sœur et moi étions attentives et quand elle nous racontait que Noël était suivi par la galette des rois et que celui ou celle qui trouvait la fève avant droit à une couronne, nous étions très fâchées contre nos parents qui ne nous en faisaient jamais.

Enfin, quand arrivait Noël et que nous étions malgré tout scotchées devant la télévision qui ne parlait que de cela, nos parents craquaient et nous avaient quand même acheté des cadeaux. Nous pouvions donc en parler le lendemain avec les copines comme toutes les autres. Elles étaient allées à la messe de minuit et c’était l’évêque revêtu de sa chasuble violette qui avait fait l’office. Il parait qu’il s’était adressé aux enfants présents en les appelant « les petits anges de Dieu »

 Ma meilleure amie qui était toujours excessive dans ses propos avait même ajouté un jour : ce que nous dit l’évêque est divin !

En tout cas, cette période reste un bon souvenir même si nous la vivions par procuration.

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

thème:

 Je vous propose de regarder cette toile  (Rébecca Brodskis) et de vous en inspirer pour écrire un texte. Elle se nomme chassé-croisé. Vous pouvez vous inspirer de la totalité ou de la partie droite ou gauche du tableau. Ce peut être en relation directe avec le tableau ou simplement ce que cela invoque pour vous. 

 

 

Ils étaient quatre à se promener ensemble en faisant fi de leur couleur de peau.  Deux étaient noirs

Deux étaient blancs.

Le noir protégeant le petit blanc

Le blanc s’agenouillant devant le petit noir et le protégeant du soleil.  

Les deux chiens complètement indifférents aux couleurs les copiaient dans leurs attitudes.

Mais les deux regardaient dans la même direction que leur maître.

Belles images de tolérance ce tableau !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes romans

C’était un sale type

roman

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

 

Je vous présente mon onzième roman.

Je raconte une famille où les hommes n’ont pas la part belle. Mais ce n’est qu’un roman. Il ne faut y voir aucune connotation personnelle et ne pas essayer de reconnaitre ces femmes. A travers leur histoire, cela pourrait être ta mère, ta sœur, ta tante, ta fille….

 

4ème de couverture

Marie Chevalier nous livre ici son onzième roman.

Toujours dans la réalité, elle dresse un tableau de femmes.

Chantal, la plus âgée, sa fille Valérie, Caroline la petite-fille et puis Elsa, l’amie et puis … Julien… le fils de Caroline.  Il y a de la place pour les hommes dans leur vie bien sûr, mais elles jouent de malchance quand elles rencontrent des lâches, et des pervers.

Leurs batailles, leurs souffrances, leur détermination… tout est raconté dans ce petit roman sans prétention comme sait le faire l’auteure.

 

Extraits :

… Toutes les maisons de la rue étaient semblables, en briques, près de l’usine artisanale de cordages pour les bateaux.  Pas un arbre ne venait égayer cette rue mais elle n’était jamais calme, que de rires d’enfants, de cris, de jeux, de foot depuis toujours ! Les femmes sortant de l’usine à seize heures, faisaient un bout de chemin ensemble et parlaient surtout de la vie chère et de ce qu’elles allaient faire à diner à leur famille. ..

 

…Il ne vint jamais. Elle saura plus tard qu’il s’était « dégonflé » c’est le terme qu’il avait employé, se sentant trop jeune et ayant peur de s’embarquer dans une aventure sans lendemain. Elle ne lui dit pas qu’elle était enceinte….

 

…La première fois que Philippe leva la main sur elle ce fut à un de ses retours de chasse, un dimanche vers dix-huit heures. Elle lui avait acheté un petit cadeau, une bricole, un agenda électronique pour son anniversaire. Il l’avait pris, regardé, essayant de comprendre comment cela fonctionnait quand Valérie eut la malencontreuse idée de lui faire remarquer qu’il ne fallait pas être doué pour savoir se servir d’un agenda….

 

…Elle s’était attablée dans la cuisine. Depuis qu’elle était seule, elle n’arrivait pas à prendre un repas correctement. Elle faisait réchauffer des aliments tout préparés qu’elle trouvait dans les grandes surfaces et les mangeait dans leur emballage.  ..

 

…Toutes les deux avaient la haine.

Ces deux femmes qui avaient aimé Caroline, s’alliaient pour la détruire et bien sûr, détruire également celui qui était à la base de tout. C’est lui qui l’avait prostituée, c’est lui qui avait fugué avec elle, c’est lui encore qui n’avait donné aucune nouvelle alors qu’il en avait, alors oui c’est lui qui allait payer en premier….

…Le gamin ne prononça pas un mot. Il avait pris la main de sa mère dans la sienne et lui avait murmuré : Maman je ne te laisserai pas partir seule.

Elsa et Valérie n’avaient pas compris. Elles avaient toutes les deux pensé que le petit Julien viendrait souvent voir sa mère, ce qui leur faisait plaisir de voir qu’il assumait….

 

On peut se le procurer auprès de moi naturellement : marie-ded@outlook.com

Ou sur le site de Lulu.com

Et sur Amazon dans quelques semaines

Pris 14 euros

 

 

 

 

il est maintenant également édité par Edilivre:

 C'était un sale type - Marie Chevalier - Edilivre

 

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