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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par Marie Chevalier

UNE SORTE DE BLUES

Les notes d’une chanson triste s’égrènent. Je ne les entends plus. Le chanteur s’époumone, souffre, rit, pleure et moi je m’en fous. Un coup de téléphone m’a réveillé cette nuit. C’était elle : j’ai oublié de te dire hier soir que j’ai rencontré un homme de mon âge et que je te quitte. Sur ce, elle avait raccroché…

Ce matin, les notes d’une chanson triste emplissent la chambre que j’ai du mal à quitter. Elle s’en va. Elle me quitte. Voilà. Elle m’a dit cela en pleine nuit, à l’heure où tous les démons nous bousculent, si l’on a le malheur de se réveiller. Elle m’a réveillé ! Mes oreilles bourdonnent encore de sa voix : Sébastien, je te quitte. Si seulement elle avait dit : Sébastien, il faut que l’on se parle…

Non…Direct ! Sébastien, j’ai trouvé un homme de mon … et la garce a ajouté : il est jeune et amoureux…
Qu’est-ce qui fait le plus mal ? Jeune ? Amoureux ? Les deux sans doute ?

Les notes d’une chanson triste s’égrènent et emplissent maintenant ma tête, mes nerfs. Les larmes que je retenais me font très mal en se bousculant dans ma gorge. Je serre le téléphone, cet objet de malheur qui m’a réveillé cette nuit à l’heure où les démons veulent m’emmener. Je me suis levé, hagard, et mes mains ont cherché dans le noir la bouteille de vin que je n’avais pas terminée hier soir.

J’ai bu au goulot, à grandes gorgées, pour desserrer l’étau qui m’empêchait de respirer. Puis j’en ai ouvert une autre, quand la première fut vidée, je l’ai finie aussi, et c’est seulement alors que je me suis effondré sur le lit trop grand et j’ai dormi.

J’ai dormi jusqu’à ce matin, où d’un bond je me suis levé, assailli par ma douleur qui s’était endormie avec mon ivresse. J’ai regardé le téléphone encore une fois. Une envie folle de l’appeler, puis … plus d’envie du tout…

Envie de pleurer certes, comme un enfant qui a cassé son jouet. Adieu jolie poupée. Tu as raison, j’aurais pu être ton père, mais j’étais ton amant !

Je reste seul à moitié assis sur mon lit me demandant ce que je vais faire de moi.
Une petite voix lointaine me murmure : viens, je t’emmène avec moi…

J’arrive … lui dis-je sachant qu’il s’agissait de ma maîtresse attendue et espérée.

On peut mourir quand l’hiver entre dans nos os et que le printemps est encore en fleurs dans le cœur de celle que l’on aime.

J’ouvre ma fenêtre, il fait froid, je tremble en regardant le parc qui s’étend à 15 étages de là. Je tremble en regardant le terrain de tennis juste sous mon immeuble.
Je tremble et …

Les notes d’une chanson triste s’égrènent et s’entendent loin devant moi, très loin, je les entends de plus en plus doucement, je suis debout sur le rebord de la fenêtre, vacillant et soudain, j’entends les paroles de cette musique qui égrènent ses notes et les mots me parviennent très clairement :

Reste et ne pense plus à tout ça
Tu ne vas pas te suicider pour une jeune fille en fleurs !

Je me retourne mets un pied dans ma chambre. Il n’y a personne. Tout cela n’a pas de sens, cette musique me ficherait le blues !

Si j’avais bu, j’aurais été capable de me jeter par la fenêtre,

Faut être dingue non ?

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Publié le par Marie Chevalier

Décision importante

De mois en moi, de jour en jour
D’heure en heure, il voyait son fils
Changer, grandir, se transformer.
Encore un an, deux peut-être ?
Et il s’envolera loin de lui.
Loin de ce pavillon, loin de cette maison
Construite de ses mains, pierre par pierre
Tuile par tuile.
Ces heures passées par tous les temps !
A manipuler la truelle et le ciment,
A crever de froid ou de chaleur
Tout cela pour qui, pour quoi ?
Sa femme, lasse de l’attendre,
D’attendre que le ciment sèche,
S’en est allée voir ailleurs
Essayer de trouver un peu de chaleur,
Un peu de tendresse, un peu de caresses.
Le laissant seul avec son fils
Pour ne pas le traumatiser lui a-t-elle dit.
Et puis pourquoi s’encombrer
D’un petit garçon de huit ans
Quand on a trouvé un bel amant ?
Il l’a élevé, choyé, aimé.
Mais demain, il le sait, il le sent,
Il va s’envoler pour vivre sa vie
Et réaliser ses espoirs.
José pleure mais comprends :
Ce pavillon qui lui a bouffé la vie,
Il va le mettre en vente.
Et l’argent ? il le donnera au gamin
Pour que lui au moins
Puisse choisir sa voie, un métier.
C’est tout réfléchi demain
Il met une annonce dans le journal…

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Publié le par Marie Chevalier

Réaction

Les heures passent
Et je m’ennuie.
Les années passent
Et je les fuis.
Je ne pourrais pas me résigner
A rester ainsi
Vautrée dans mon fauteuil
N’écoutant que le bruit
Du vent et des feuilles.
Mes jambes ne me portent plus
Et je me sens quand même,
Aujourd’hui assez vaillante
Pour essayer encore
Et encore de marcher.
Les larmes me viennent aux yeux
Devant l’effort que je fournis
Mais zut à la fin !
Ma vie n’est pas finie !
Sûr, un jour je remarcherai !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 133 (croqueurs de mots) le pseudo

Mettre en scène notre pseudo

L’histoire de mon pseudo

Un jour j’ai décidé, voyageant souvent sur la toile de prendre un pseudo.

Le choix ne fut pas facile car i

Il faut en changer souvent nous a-t-on dit par précaution.

Mais il y a plusieurs façons de changer :

On change tout

On le coupe en deux en mettant d’autres lettres

On y insère des chiffres ? Pourquoi pas ?

Mais la base demeure. Et le mien c’est DARABESQUE.

Ce pseudo a une histoire. Ce n’est pas par hasard que je l’ai choisi, je vais vous raconter…

Quand j’ai pris ma retraite, je regardais souvent une série télévisée qui s’appelait Arabesque. C’était l’histoire d’une institutrice retraitée qui écrivait des policiers, et était devenue célèbre.

J’avais envie d’écrire moi aussi depuis longtemps mais cela m’était difficile car je travaillais et n’avais ni le courage ni l’envie ni le temps de m’donner entièrement à ce que je considère aujourd’hui comme une passion.

Ce personnage, Jessica Fletcher, joué par Angela Lansbury, m’était vraiment très sympathique et quelque part, je sentais que je voulais faire comme elle. Profiter entièrement de ma retraite pour écrire. Ce que je fais d’ailleurs (sourire)

Dès que j’ai eu internet, mon premier pseudo a été ARABESQUE, mais comme i était souvent pris, j’ai ajouté un D et me voilà donc bien souvent affublée de ce pseudo DARABESQUE.

Bien sûr si certains malveillants voulaient s’en servir, ils n’y arriveraient pas, car un pseudo ça se change !

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