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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes textes divers

 

Manifs ou l’art de laver son linge sale en famille….

 

— Maman, pourquoi je n’ai pas de  papa, comme les enfants qui défilaient  hier ?

— Parce qu’il est mort mon fils.

— Mais alors, je n’ai pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Papa pourquoi je n’ai pas de maman,  comme les enfants qui défilaient  hier ?

— Parce qu’elle est morte ma fille.

— Mais alors, je n’ai pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Maman le monsieur qui vit avec toi est mon papa, puisque je l’appelle papa, non ?

— Non mon fils, ton vrai papa est parti avec une autre femme.

— j’ai donc deux papas et une maman ?

Je n’ai  donc pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je ne suis  pas comme les enfants qui défilaient hier ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Papa, la dame qui vit avec toi est ma maman, puisque je l’appelle maman,  non ?

— Non ma fille, ta maman est partie d’ici avec un autre monsieur.

— Mais alors j’ai deux mamans et un papa ?

Je n’ai  donc pas  l’image d’une famille normale : papa et maman ?

Je ne suis  pas comme les enfants qui défilaient hier ?

Je vais alors aller manifester aussi !

 

— Maman, c’est vrai que  Papa vit dans une  éprouvette ?  Et que le monsieur que j’appelle papa n’est pas mon vrai papa ?

— Oui mon fils, mais puisqu’il t’élève et t’aime où est  le  problème ?

— Ah tu as raison ! Je n’y avais pas pensé donc : deux hommes  ou deux femmes  ou un homme et  une femme, du moment qu’ils  s’aiment et aiment  le petit garçon ou la  petite fille, c’est comme s’ils étaient  vraiment  leur papa et leur maman ?  Non ?

— Oui mon fils, la base de la famille c’est surtout  l’amour  que reçoit  l’enfant  et

Les manifestations ne sont que foutaises et n’empêcheront  jamais  certains parents de martyriser  leurs enfants   et pourtant il s’agit toujours  d’une famille  NORMALE : un papa  et une  maman !

Parfois même, ils  se disputent, se frappent, boivent, cognent sur  leur enfant, mais on ne peut rien dire  mon fils : c’est une vraie  famille ; avec l’image  d’une famille normale, tu vois ?  Un papa et une maman.

Et pour ça, mes enfants, c’est sûr :

Il faut manifester contre cette violence et non contre l’amour que peuvent donner des hommes et des femmes  à des petits.

 

 

 

 

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Publié le par marie chevalier

 

 

Vous écrivez un texte dont toutes les phrases commenceront  par 

Je me souviens…

Et la dernière se terminera par :

Mais qu’est- ce que je f... Dans cette  galère !

 

Je me souviens de cette fameuse nuit, quand nous sommes rentrés de chez nos ais, un peu ivres sans doute, quand tu m’as assurée que tu prendrais tes précautions afin que nous n’ayons  pas d’enfant.

Je me souviens de la tête que tu as fait deux mois plus tard quand je suis venue t’informer que c’était raté et que j’étais enceinte.

Je me souviens encore de tes mots : Fais le passer, on ne peut  pas se permettre un enfant maintenant.

Je me souviens t’avoir répondu qu’il n’en était pas question et que ce bébé naitra et tu en seras le père !

Je me souviens à la mairie quand le maire s’adressa à toi : voulez- vous prendre pour épouse etc…

Je me souviens de tout mon pauvre René et c’est pour cela que je te quitte en emmenant notre fils car :

Je me souviens aussi de tes mots crachés quand nous sommes sortis de l’église :

Mais qu’est -ce que  je f… dans cette  galère !

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 

Vous écrivez un petit texte (prose, poème, comme ça vous chante) en utilisant les titres des chansons de  Tino Rosso. Il est permis d’utiliser des mots de liaison pour la cohérence du texte

 

 

Cher Tino

 

Marinella, reviens !

J’attendrai  près de la petite église

A Capri.

Tant qu’il y aura des étoiles,

Sous les ponts de Paris

J’attendrai.

La vie commence à 60 ans

Après toi je n’aurai plus d’amour

Reviens !

C’est un chagrin d’amour

Marinella !

J’attendrai….

Mais reviens !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #recueil de poésie

 

 

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un nouveau recueil de poésie  comme j'aime en écrire: tendresse, tristesse, et le quotidien ...

 

On y retrouve  les mots, les situations, la tristesse, mais aussi le quotidien qui font que ces écrits sont devenus  partie intégrante de ma vie.

Il est en vente sur  Lulu.com

Là : http://stores.lulu.com/marieded

  

Mais vous pouvez aussi me le demander par mail :  marie-ded@orange.fr

 

Je n’ose dire comme d’habitude,  mais si en fait comme  d’habitude (sourire) !

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

 

 Refait au rigolo

Les célèbres glaneuses de Millet

A vous de le faire parler...

Poème, prose, drôle, même sérieux, selon votre cœur


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Et patati et patata.

 

— Eh ! Les filles, je vais fumer une clope !

— Ben voyons, tu as vu comment elle agit ? Elle ne se fait pas suer, nous aussi nous aimerions bien faire une  pause.

— Tu sais quoi ? Elle s’est assise sur une branche pourrie du pommier, ça me fait peur !

— Oh ! Tu es trop bonne ! Tu crois qu’elle se préoccupe de nous en ce moment ?  D’ailleurs elle a emmené ses glanes, et ça tu vois ce n’est vraiment pas sympa.

— Ah ! Tu as raison. Parlons d’autre chose, elle m’énerve.

— Tu as prévu quoi ce soir à souper ?

— Une soupe aux choux.

— Tu  la digères bien toi ?  Moi j’en ai pour une nuit et le lendemain matin, rien que de me pencher dans ce maudit champ, me joue des tours.

— De quel genre ?

— Envie de vomir…

— Dis-moi tu ne serais  pas enceinte ?

— Mais non idiote, rompus comme nous sommes  Jules et moi le soir, crois-moi on n’a vraiment pas envie de  la gaudriole !

— Ouf ! Tu me rassures car déjà l’autre qui prend son temps pour aller fumer, si toi aussi tu me  lâches à cause de tes nausées, j’en serais  quitte pour  me taper le champ toute seule !

 

*****

— Alors les filles  je ne vous ai pas trop manqué ?

— Mais non ma chérie, tu as raison de faire des  pauses, on n’est pas des bêtes !

— La garce ! Tu as vu elle se fiche de nous en plus !

— Mais non, elle est jeune  tout simplement et elle a raison d’être moins soumise que nous.

— Allez  la gamine au boulot  maintenant !

 

Fin

 

 

 

 

 

 

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