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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Cette lettre a été classée première dans le cadre de ce petit  jeu et  j'ai eu le plaisir de recevoir ce joli cadeau 

 

 

 

A l'occasion de Noël, mes amis de "croqueurs de mots" et moi avons "concocté" une lettre au père Noël. Une espèce de concours et  un classement de  lettres par ordre de préférence, et il se trouve, et j'en suis ravie que la mienne a été choisie en premier. 

il y avait des mots à intercaler: 

Atmosphère, Ordure, Chien, Millénium(s), Perte, Café, haricots, Pétrichor, divin, Crèche, Dinde, Souvenir, Surprise, Attrape rêve.

 

Cher père Noël,

 

Il y avait bien longtemps que je ne t’avais pas écrit une petite lettre pour garder le contact avec toi. J’ai l’impression que ça va faire des milléniums. Il est vrai que ni toi ni moi ne rajeunissons, n’est-ce pas ? Je suis certain que tu vas te souvenir de moi. Je vais t’expliquer.

Je devais avoir dix ans et j’avais placé au-dessus de mon lit, juste le 24 décembre, un attrape-rêve. Je voulais qu’il te renvoie ce que je rêvais d’avoir le lendemain. Je m’étais dit que c’était une chance de plus d’avoir le cadeau que je voulais. D’accord ce ne serait plus vraiment une surprise mais enfin je croyais fermement que dans la crèche que Maman avait faite, j’y trouverais entre les moutons, les bergers, un CHIEN.

Quelques jours auparavant, mes parents buvaient un café dans la cuisine et ils discutaient de ce qu’ils allaient faire pour le repas de Noël.  Forcément, ils évoquèrent la fameuse dinde, mais cette fois mon père n’en démordait pas : ce sera un gigot d’agneau et rien d’autre, tu veux bien me faire plaisir ? et Maman qui ne savait rien refuser avait dit oui en souriant.

— Tu les voudras avec des haricots, je suppose, pour ne pas faillir à la tradition de ta mère, ajouta-t-elle en riant cette fois.

L’atmosphère était à la fête, le temps n’était pas très beau mais ça sentait bon le pétrichor, et j’adorais ça. Ça changeait un peu de l’odeur de poubelle où l’on entassait les ordures en attendant leur ramassage.

J’étais assez content de ne pas manger de dinde, je n’aimais pas cela mais je devais faire un effort car chez nous on ne tolérait pas la perte de nourriture, nous n’étions pas très riches et tout avait de l’importance.

Enfin, cher père Noël, je t’ennuie avec mes histoires de gamin mais tu sais ce serait divin si tu pouvais m’amener un autre CHIEN. Je te jure de t’écrire tous les ans. Je te demande pardon de ne pas l’avoir fait depuis douze ans exactement, mais pour ce Noël, je compte sur toi car celui que tu m’avais apporté il y a douze ans est parti rejoindre le paradis des chiens, peut-être l’as-tu croisé ?

Merci Père Noël.

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Pour ce défi 258 , Laura nous propose de parler de l’Avent,

cette « période de préparation au Noël chrétien .

Peu importe que vous soyez croyant, pratiquant ou aucun des deux,

il s’agit ici de culture judéo-chrétienne qui est (un peu)la nôtre parmi d’autres.

Pas de Père NOEL, de bûche, ni de galette ici mais les mots:

divin, crèche, santons, couronne, violet, messe, minuit, cierge, ange.

 

Petits plaisirs

 

Je sais qu’il existe une période de l’année qui s’appelle l’Avent. Je n’en ai aucune notion, ayant été élevée dans une famille qui ne pratiquait absolument aucune tradition de quelque nature qu’elle soit mais particulièrement celles qui avaient une connotation avec la religion. J’ai dû aller deux fois à la messe par respect pour la famille de défunts proches et n’y ai rien trouvé de divin.

Tous les ans, la voisine, très pieuse venait nous chercher pour que nous allions, ma sœur et moi admirer la crèche que ses enfants avaient confectionnée. Elle en profitait pour médire sur mes parents qui n’avaient pas le droit de nous laisser grandir comme des mécréants.  En revanche, elle en profitait pour nous préparer une boisson chaude faite à base de miel et d’orange, un délice et un gout divin !

Sa crèche était banale, on en voyait partout dans les vitrines des grands magasins mais la différence était qu’elle confectionnait elle-même les santons. Ils étaient magnifiques, je dois l’admettre. Sur le côté elle y installait plusieurs cierges qui brulaient jusqu’à minuit, jusqu’au jour où le « divin » enfant allait naître.  C’est ainsi qu’elle le nommait.

Pendant cette période de l’Avent, elle venait souvent à la maison. Cela mettait mon père en colère car il l’accusait de vouloir nous convertir à ses bondieuseries. N’empèche que ma sœur et moi étions attentives et quand elle nous racontait que Noël était suivi par la galette des rois et que celui ou celle qui trouvait la fève avant droit à une couronne, nous étions très fâchées contre nos parents qui ne nous en faisaient jamais.

Enfin, quand arrivait Noël et que nous étions malgré tout scotchées devant la télévision qui ne parlait que de cela, nos parents craquaient et nous avaient quand même acheté des cadeaux. Nous pouvions donc en parler le lendemain avec les copines comme toutes les autres. Elles étaient allées à la messe de minuit et c’était l’évêque revêtu de sa chasuble violette qui avait fait l’office. Il parait qu’il s’était adressé aux enfants présents en les appelant « les petits anges de Dieu »

 Ma meilleure amie qui était toujours excessive dans ses propos avait même ajouté un jour : ce que nous dit l’évêque est divin !

En tout cas, cette période reste un bon souvenir même si nous la vivions par procuration.

 

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

thème:

 Je vous propose de regarder cette toile  (Rébecca Brodskis) et de vous en inspirer pour écrire un texte. Elle se nomme chassé-croisé. Vous pouvez vous inspirer de la totalité ou de la partie droite ou gauche du tableau. Ce peut être en relation directe avec le tableau ou simplement ce que cela invoque pour vous. 

 

 

Ils étaient quatre à se promener ensemble en faisant fi de leur couleur de peau.  Deux étaient noirs

Deux étaient blancs.

Le noir protégeant le petit blanc

Le blanc s’agenouillant devant le petit noir et le protégeant du soleil.  

Les deux chiens complètement indifférents aux couleurs les copiaient dans leurs attitudes.

Mais les deux regardaient dans la même direction que leur maître.

Belles images de tolérance ce tableau !

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