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Le blog de Marie Chevalier

Le blog de Marie Chevalier

un blog pour mes écrits et pour y recevoir mes amis

Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots
défi 133 (croqueurs de mots) le pseudo

Mettre en scène notre pseudo

L’histoire de mon pseudo

Un jour j’ai décidé, voyageant souvent sur la toile de prendre un pseudo.

Le choix ne fut pas facile car i

Il faut en changer souvent nous a-t-on dit par précaution.

Mais il y a plusieurs façons de changer :

On change tout

On le coupe en deux en mettant d’autres lettres

On y insère des chiffres ? Pourquoi pas ?

Mais la base demeure. Et le mien c’est DARABESQUE.

Ce pseudo a une histoire. Ce n’est pas par hasard que je l’ai choisi, je vais vous raconter…

Quand j’ai pris ma retraite, je regardais souvent une série télévisée qui s’appelait Arabesque. C’était l’histoire d’une institutrice retraitée qui écrivait des policiers, et était devenue célèbre.

J’avais envie d’écrire moi aussi depuis longtemps mais cela m’était difficile car je travaillais et n’avais ni le courage ni l’envie ni le temps de m’donner entièrement à ce que je considère aujourd’hui comme une passion.

Ce personnage, Jessica Fletcher, joué par Angela Lansbury, m’était vraiment très sympathique et quelque part, je sentais que je voulais faire comme elle. Profiter entièrement de ma retraite pour écrire. Ce que je fais d’ailleurs (sourire)

Dès que j’ai eu internet, mon premier pseudo a été ARABESQUE, mais comme i était souvent pris, j’ai ajouté un D et me voilà donc bien souvent affublée de ce pseudo DARABESQUE.

Bien sûr si certains malveillants voulaient s’en servir, ils n’y arriveraient pas, car un pseudo ça se change !

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Publié le par Marie Chevalier
Pas facile de trouver les  mots

Pas facile de trouver les mots

Ceci est le titre de mon neuvième recueil de poésie que je viens de terminer et que j’ai comme d’habitude autoédité.

Il est en vente sur Lulu.com

http://www.lulu.com/spotlight/marieded

ou auprès de moi (dans ce cas dédicacé si vous le souhaitez ) au prix de 10 euros.

Il s’agit de poésie libre comme d’habitude traitant de n’importe quel sujet de la vie courante.

Bien à vous

Je suis à votre disposition et vous remercie de me suivre depuis plusieurs années dans mes « divagations » et jeux d’écriture.

Marie Chevalier

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Doux rêve

Keira a seize ans. Grande, élancée, très brune, la peau mate, les cheveux longs et bouclés, elle est très belle. Elle somnole dans un transat sur son balcon dans un immeuble de la Défense.

Un logement ni triste ni gai, des parents ni gentils ni méchants, un frère infect qui veut tout gérer depuis qu’il a eu ses dix-huit ans et une petite sœur de six ans qui fait encore pipi au lit.

C’est dimanche. En bas dans la cour soudain des cris, des rires, des « youyous » s’élèvent et la réveillent. Elle se penche pour voir ce qui se passe et se souvient. C’est le mariage d’une petite copine de lycée, Fatima ! Toute la famille est là. Ils sont au moins une trentaine, qui s’embrassent se caressent les joues, se réjouissent de l’événement.

Chez Keira, on a oublié tout ça : les fêtes de famille, les mariages, on ne voit plus personne. Les parents ne pensent qu’à travailler pour amasser un petit pécule qui leur permettra d’aider le fils à s’installer à son compte en chauffeur de taxi.

La jeune fille bercée maintenant par la musique, les danses et les rires de ses voisins, s’endort.

Elle est « là-bas ». Un jeune homme l’attend beau comme un dieu, maître du désert dans son magnifique costume bleu. Il l’attrape et la fait voler sur son cheval. Ils chevauchent doucement et serrée contre sa poitrine, elle sent son odeur de soleil et de sable chaud. Le cheval, une beauté noire, s’arrête à quelques kilomètres.

Le jeune homme en descend, l’aide en lui prenant la main et la serre contre lui. Il la garde ainsi, longtemps. Elle ouvre enfin les yeux quand sa bouche se penche vers la sienne. Elle fond de bonheur. Tout est si calme si serein, il fait si beau, si chaud… elle se laisse faire quand il commence à passer ses doigts doucement sous son tee-shirt.

Elle est prête à s’abandonner, à se donner, là sur le sable du désert.

— Keira ! Je Sors faire des courses, occupe-toi de ta sœur au lieu de rêvasser et de sourire aux anges !

Ca y est, elle est maintenant bien réveillée, mais son rêve la poursuit. Pendant quelques minutes, elle était ailleurs, chez elle, « là-bas ». Quand elle sera majeure, elle partira, il le faut, elle le sent comme un besoin…

— Oui maman vas-y je m’occupe de tout !

Fin

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #mes poèmes
Pas facile de trouver les mots

Mon neuvième recueil de poésie libre : de la tristesse, de la solitude, mais aussi de l'espoir et des petites joies

Un extrait:

Nuages


A l'horizon
J'aperçois un arc en ciel.
Les nuages courent
Et s'entremêlent, se battent.
Une course folle s'engage là-haut
Qui arrivera le premier ?
Noir et coléreux ?
Pour nous tremper jusqu'aux os
Nous qui n'avons,
Par n
égligence,
Pris ni bottes ni chapeaux.

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Publié le par Marie Chevalier

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 129 (croqueurs de mots)

Que les moins de vingt ans…

Pour le défi n°129 des CROQUEURS DE MOTS, nous choisissons dans nos photos anciennes (de vingt ans ou plus) celle que nous raconterons sur notre blog ou dont nous dirons pourquoi nous avons choisi celle-là ... Et pas une autre ...

J’ai treize ans

Je participe à une fête patronale

Dont le thème est l’Alsace

J’ai deux longues nattes

Que l’on pourrait croire postiche

Mais que nenni ce sont les miennes !

défi 129 (croqueurs de mots) que les moins de vingt ans

J’ai 14 ans.

Je participe à une fête patronale

Dont le thème est l’Espagne

Vêtues de robes en crépon,

Faites par nous-mêmes

Dans la salle « des jeunes » du village.

Nous allons danser le flamenco.

défi 129 (croqueurs de mots) que les moins de vingt ans

J’ai 15 ans

Je participe pour la dernière fois

A la fête patronale.

Dont le thème est « la caravelle »

Nous dansons et chantons

« Ma mie et ma caravelle »

défi 129 (croqueurs de mots) que les moins de vingt ans

J’ai 72 ans

Et je me souviens

De ces merveilleux instants

Où toutes et tous nous

Allions dans le même sens

S’amuser, se détendre et

Surtout …

Profiter de notre jeunesse.

défi 129 (croqueurs de mots) que les moins de vingt ans

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Publié le par Marie Chevalier
coucou ! je partage une bonne nouvelle: un de mes...

coucou ! je partage une bonne nouvelle: un de mes recueils de poésie a obtenu le grand prix dans la catégorie libre au concours annuel 2014 APPEL à Biscarosse

il s'agit de "de rêves en souvenirs"



je vous mets la photo et un des poèmes que j'aime qui est dedans :

Quand les femmes vivront d’amour

Quand les femmes vivront d’amour
Il n’y aura plus ni coups ni blessures.
Quand les femmes vivront d’amour
Il n’y aura plus ni violences
Ni courses aux urgences.

Quand les femmes vivront d’amour
Il en sera fini des viols et séquestrations
Des excisions et des lapidations.
Quand les femmes vivront d’amour
Il n’y aura plus de bleus,
Au corps et au cœur.

Quand les femmes vivront d’amour
Le monde sera heureux
Et les hommes diront enfin :
Femmes, je vous respecte,
Femmes ... je vous aime
Quand les femmes vivront d’amour.

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Publié le par Marie Chevalier
"les petits mots font des histoires"

"les petits mots font des histoires"

Nouveau recueil de nouvelles, enfin le 11ème pour être exacte.
Il s’agit encore de 24 histoires inventées et de textes inspirés de thèmes collectifs.

Quelques résumés au hasard :

Comme avant :

Une vie idéale dans notre société ? Pourquoi ne pas en rêver ?

L’inexplicable :

Une catastrophe nucléaire bouleverse la vie d’un village. La vie continue mais il s’y passe des choses désespérantes.

14 juillet :
Un quatorze juillet à quatre heures du matin. Une histoire qui ne peut s’oublier et qui fait très mal.

Sale coup du sort :
Des histoires de famille pas toujours très claires.

Alex :
L’humain et l’animal qui ne font qu’un …
Les malheurs d’Adeline
Se méfier des voisins

Etc … etc… Je vous laisse découvrir ce recueil
En vente auprès de l’auteur ou sur le site de l’édition Lulu.com
http://www.lulu.com/spotlight/marieded
prix : 13 euros

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Défi 128 croqueurs de mots

Par magie... ou en réalité... vous avez... connu… aimé..
.Vous avez été le partenaire... le modèle. Vécu dans l'univers d'un homme (ou d'une femme) connu du siècle dernier. Ou de celui d'avant...Il ou elle était...poète...philosophe.... écrivain...cinéaste. Acteur peintre...politicien...ou...
Vous, vous étiez sa muse, sa femme, son ami, son médecin. Son mécène...
Nous serions curieux de connaître les sentiments qui vous unissaient
Amitié... amour... jalousie.....ou
ranur ?

Mon amie Arlette

J’ai eu le bonheur, en 1962, de rencontrer une grande figure de la révolution internationale, Arlette Laguiller.

En effet, j’ai eu la chance de travailler dans la même banque et dans le même service qu’elle, et nous fûmes du même combat : nous le sommes d’ailleurs toujours.

Elle était tout ce que tout militant aurait voulu être : simple, modeste, convaincue et oh ! Combien convaincante et efficace.

Elle démolissait toutes les objections, les propos racistes et luttait avec courage contre toutes les injustices. Nous avons été déléguées du personnel à la CGT.

Arlette était bien dans ses idées et, quand dans les réunions syndicales elle était interpellée sur ses divergences avec les « directives » du syndicat, ou sur ses activités politiques extérieures à l’établissement, elle restait ferme et expliquait son point de vue calmement.

Nous avons d’ailleurs quitté ce syndicat pour ces motifs, car même si mes amis et moi étions moins politisés qu’elle, nous n’admettions pas qu’elle soit rejetée et « virée » à cause de ses idées par un syndicat qui prônait la liberté d’expression ! D’ailleurs, c’est sans doute au nom de cette liberté qu’ils refusèrent de présenter sur leur liste Arlette en tant que déléguée du personnel aux prochaines élections. Cela a été la goutte d’eau qui a fait rendre leur carte à plusieurs syndiqués.

Après avoir en vain mais pendant plusieurs mois, essayé de faire reconnaître par toutes les instances notre propre syndicat, nous finirent par adhérer à FO.

Je suis très fière d’avoir été et surtout d’être encore, après tant d’années une amie d’Arlette. Bien sûr, et parfois je regrette sans doute, de ne pas l’avoir vraiment suivie dans son parcours politique, mais c’est tout simplement, parce que j'avais fait le choix de militer oui, mais ne pas s’investir à temps plein dans une activité, ce que, elle a fait. Je reconnais volontiers n’avoir jamais eu son courage et sa persévérance.

Une chose est certaine, si je n’avais pas connu cette camarade, si je n’avais pas eu en permanence cet exemple d’intégrité, de force morale, de courage et d’enthousiasme, je ne serais peut-être pas devenue une militante, de base certes, mais fidèle et convaincue.

C’est vrai aussi, que le temps aidant, elle a toujours voulu rester le plus près possible de ce qu’elle avait toujours souhaité : un monde meilleur, mais sans pleurnicheries, sans assistance, un monde où les gens sont dignes et debout.

C’est pour cela que je suis toujours de tout cœur avec elle, proche d’elle et que nous vieillissons ensemble en espérant toujours que ce monde va changer.

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Publié le par marie chevalier
Publié dans : #défis croqueurs de mots

Racontez une histoire en prose (de préférence) qui commence par :"j'ai trouvé dans ma bibliothèque" ou qui finisse par "je ne suis pas bibliothécaire" (ou les deux).

Publiez-la sur votre blog le Lundi 14 Juillet.

Evidemment tous les panachages et métissages sont autorisés à condition de coller de près ou de loin au thème "bibliothèque".

Doux souvenirs

J’ai trouvé dans ma bibliothèque une centaine de livres que je n’avais pas lus. Pourquoi me demandai-je en m’asseyant confortablement dans le vieux fauteuil de mon grand-père. Il aimait être là, devant ses livres qu’il regardait avec amour. Mais un jour sa vue baissa et il me demanda à moi qui n’était qu’une gamine de douze ans de bien vouloir lui faire la lecture. Je n’osai pas refusé mais je courus tout de suite le dire à ma mère en hurlant que c’était injuste, que mes vacances je ne voulais pas les passer avec un vieux et en plus dans une pièce qui sentait mauvais.

Elle essaya de m’expliquer que cette pièce était le refuge de mon grand-père depuis qu’il avait perdu sa femme et que je devrais avoir honte de parler ainsi. Elle ajouta que l’odeur était celle des vieux livres pleins d’histoires que je ne connaitrai jamais puisque je en voulais pas lire.

Alors cet été-là, je me suis forcée. Une heure par jour je venais m’assoir sur le petit coussin face à lui et je lisais. Au début cela me paraissait vraiment fastidieux mais au fur et à mesure, je commençais sérieusement à y prendre du plaisir. Et puis de voir son visage transformé, les yeux clos en train de m’écouter me flattait.
C’est ainsi que j’ai découvert la lecture et quand il est mort, j’ai repris tous ses livres et SON fauteui
l.

J’ai trente ans maintenant et j’éprouve toujours le même plaisir à venir m’assoir devant mes livres qui pour la plupart furent les siens, et quand je découvre comme aujourd’hui qu’une centaine de titres m’ont échappé, je suis heureuse. Le partage de cette joie avec mon aïeul me revient et je me surprends à lire tout haut … pour lui s’il m’écoute quelque part.

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